Cette recherche explore le phénomène complexe du capitalisme de surveillance, dans lequel les entreprises de haute technologie transforment les données brutes collectées en ligne en actifs précieux. Elle aborde les questions éthiques cruciales soulevées par cette pratique, notamment en ce qui concerne la protection de la vie privée et le rôle de l’intelligence artificielle. L’évolution du capitalisme de surveillance est retracée à travers les principales étapes de la collecte de données par des entreprises comme Google et Facebook, mettant en lumière leur rôle dans l’essor de cette nouvelle forme de capitalisme.
Plusieurs concepts clés ont été abordés, tels que le surplus comportemental – des données recueillies à l’insu des utilisateurs et sans leur consentement – indiquant comment ces surplus sont monétisés et vendus sur les marchés des produits prédictifs. Cette recherche examine également comment la gouvernance de l’IA interfère avec les préoccupations liées à la vie privée, en explorant si les cadres de gouvernance de l’IA peuvent atténuer les risques ou, au contraire, les aggraver.